[TA2024] Trans’Alpes 2024

Une fois n’est pas coutume, cet été je m’en vais parcourir les montagnes.

Histoire de poursuivre l’alternance, après les Pyrénées en 2023, c’est au tour des Alpes.

À l’été 2020, je partais pour ma première longue traversée en itinérance : la GTA, Grande Traversée des Alpes.

4 ans après, je pars donc sur la Trans’Alpes, qui est ce que certains appellent (avec quelque peu d’ironie) « la HRP des Alpes », autrement dit « la Haute Route Pyrénéenne des Alpes ».

La GTA est un parcours globalement balisé, avec des ravitaillement assez fréquents, et une altitude relativement raisonnable en moyenne (cela reste tout de même de la haute montagne)

La Trans’Alpes est quant à elle située un peu plus haute, et elle suit pour une bonne partie la frontière Franco-Italienne. Les passages de crête sont plus fréquents, et le dénivelé global est plus important (46000m de dénivelé environ pour la Trans’Alpes, 38000m pour la GTA). La distance totale est identique.

Le point de départ de la GTA est situé à Saint-Gingolph, à la frontière Suisse. Celui de la Trans’Alpes est situé à Meillerie.

La Trans’Alpes est donc une tentative d’équivalent à la HRP, c’est-à-dire une haute route, non balisée, plus sauvage et plus technique.

Certains passages sont toutefois communs à la GTA, et parfois la Trans’Alpes croise la GTA pour mieux poursuivre en hauteur.

Le top départ, initialement prévu le vendredi, est décalé au samedi 13 juillet.

Comme d’habitude, le départ n’est pas le tout début de l’aventure.
L’aventure commence réellement de nombreux mois avant la date fatidique, avec une organisation intense, précise et calculée, un entraînement quotidien et de grandes nuits de sommeil réparateur afin d’être le plus en forme possible pour le jour J.

Bon, si vous me connaissez un peu, vous aurez compris que tout ceci est faux.
La majeure partie de l’organisation (certes intense, c’est bien la seule part de vérité), fut concentrée en quelques jours, avant le départ.

Quelques bribes de mon organisation, si vous souhaitez prendre en exemple ce qu’il ne faut pas faire :

Le topo A4 récapitulant les points principaux (notamment les ravitaillements) imprimé la veille, les dernières courses faites la veille également, le covoiturage réservé quelques jours avant pour le vendredi puis que j’annule pour cause d’orages / grêle à l’arrivée, qui était prévue vers 20h30 (et aussi, disons-le, car je n’étais pas complètement sûr d’être prêt pour le vendredi soir…)

Un second covoiturage réservé pour le samedi vers 12h, avec un contact auprès de la conductrice pour essayer de s’arranger afin qu’elle me récupère là où le bus me déposera, c’est-à-dire pas tout à fait au point de rendez-vous.
(Point positif du samedi midi : je n’ai pas loupé le bus)
Passons sur le sac à dos préparé la veille… (bon, c’est faux aussi, il était minuit passé)

Quant à l’entraînement… La dernière rando remonte à début mai, 5 jours de marche pour mon pèlerinage annuel dans les Bauges.

Bref, je pars dans les meilleures conditions en termes de stress et de fatigue…

Laisser un commentaire